• Panasonic Lumix DMC-CM1

    Téléphone? Appareil Photo?.. En tout cas, le Lumix DMC-CM1 est un compagnon idéal pour la photo de rue.

    On a souvent des titres aguicheurs dans la presse spécialisée, du type « Quel meilleur smartphone pour photographier ? » Et là, sur quelques pages, les pro-Apple et les pro-Samsung s'écharpent autour des derniers modèles sortis chez les deux constructeurs...

    Quitte à oublier – volontairement ou non – de rappeler que sur le marché, un appareil sorti depuis mars 2014 continue de faire méchamment de l'ombre à l'ensemble des plus récents !

     

    Force est de constater que le Lumix DMC-CM1 n'a pas eu un succès fulgurant.

    À 900 € le petit bijou, pas la peine peut-être d'aller chercher plus loin !!!

    Et pourtant. Deux ans après sa sortie, j'ai craqué en voyant une promo de la Fnac qui bradait cette « antiquité » à 399€ (soldes de juillet 2016 ; on le trouve à l'heure où j'écris ces lignes autour de 490 € sur Amazon, par exemple). Et comme le laisse présager cet article, je n'ai aucun regret depuis !

    Je passe ici tout de suite sur les fonctions téléphoniques de l'appareil. C'est un bon smartphone 4G, doté d'une dalle IPS de 4,7 pouces en 1920x1080, qui tourne sous Androïd (après mise à jour, je suis aujourd'hui en 5.0.2 – Lollipop) de façon fluide (puce quadri-coeur Snapdragon 801 avec 2Go de Ram), etc.

    Côté photo, c'est une autre histoire, tout au moins pour un téléphone !

    Capteur 20 Mpx, capteur 1 pouce (format commun... sur APN ! Pas pour des smartphones qui n'excèdent en principe pas les 1/3''!), une optique à focale fixe de 28 mm qui ouvre à f/2.8 (leica), la possibilité d'enregistrer ses vues au format RAW, et j'en passe !

     

    L'ensemble n'est pas lourd ; tout au juste un brin encombrant... L'objectif est légèrement proéminent : une bague rotative à sa base permet de programmer l'accès rapide à la fonction de son choix (modification du couple ouverture/vitesse, de l'exposition, zoom...). J'ai même agravé le problème en ajoutant à mon Lumix un pare-soleil en alu et un bouchon de protection !

    Du coup, côté étui, on oublie les housses universelles...

    Il dispose aussi sur le côté d'un bouton déclencheur physique. La prise de vue devient dès lors très proche d'un APN, avec ce déclencheur que l'on peut maintenir à mi-course pour enregistrer la mesure d'exposition et la mise au point AF, la bague rotative en façade et un large écran tactile, qui permettent ainsi de débrayer complètement l'appareil pour l'utiliser en manuel au besoin, y compris sur la mise au point d'ailleurs.

    Pour un détail approfondi de toutes les fonctions, je vous invite à explorer directement le site du fabriquant.

    Mais voici en revanche quelques exemples d'utilisation sur le terrain :

     

    Août 2016, passage du Tour Poitou-Charentes à Châtellerault. Je me colle sur le bord de la route avec mon « téléphone » réglé en priorité ouverture, et en contrôlant le couple ouverture/vitesse pour déclencher rapidement. Les mecs sont vraiment passés à toute allure, et malgré tout...

    Panasonic Lumix DMC-CM1

    1/2500 sec. - f/4 – 125 ISO

     

    Septembre 2016, lors d'une visite de chantier (pose d'une nouvelle rambarde) à la patinoire de Châtellerault. Les couleurs des équipements spéciaux entreposés dans un coin m'ont tapé dans l’œil.

    Panasonic Lumix DMC-CM1

    1/60 sec. - f/2.8 – 200 ISO

     

    Octobre 2016, balade en forêt. Un petit « ras de sol » pour ramener quelques châtaignes à la maison (juste en photo, parce que sinon ça pique les doigts et même grillées j'aime pas trop ça!)

    Panasonic Lumix DMC-CM1

    1/60 sec. - f/2.8 – 640 ISO

     

    Novembre 2016, balade à Paris.

    Panasonic Lumix DMC-CM1

    1/60 sec. - f/2.8 – 500 ISO

     

    Panasonic Lumix DMC-CM1

    1/60 sec. - f/2.8 – 160 ISO

     

    Panasonic Lumix DMC-CM1

    1/60 sec. - f/2.8 – 160 ISO

     

    Voir les autre images réalisées ce jour-là par ici...

    Le Panasonic Lumix DMC-CM1 est le compagnon idéal pour de la photo de rue...

    Certains photographes, lors de leurs pérégrinations urbaines, se dévoilent volontiers : ils profitent d'une rencontre fortuite pour demander l'autorisation à des inconnu(e)s d'un jour de les « prendre en photo »... Cela permet bien souvent d'agrémenter d'un sourire le portrait ainsi capturé.

    Personnellement, même si je ne me cache pas toujours, j'aime bien la jouer « ninja », plutôt !

    C'est à dire utiliser des ruses pour essayer de ne pas modifier ou influencer la scène qui se joue devant moi à l'instant où je vais déclencher...

     

    Alors quoi de mieux qu'un téléphone pour cela ? On peut faire semblant de téléphoner, justement, ou de jouer sur son écran, de taper un texto, etc...

    Impayable.


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