Mon boîtier principal en ce moment.

Si la gamme numérique de Fuji a su séduire et attirer de nouveaux photographes, elle a également su jouer les madeleines de Proust chez les « anciens » grâce à des boîtiers qui ont su rappeler à beaucoup leurs tout premiers appareils...

Olympus s'est également illustré avec des boîtiers au charme rétro : la série OM-D et plus particulièrement les EM-5 et EM-10 qui ont ressuscité l'OM 1 et l'OM 10 des années 80.

Mais Fuji a choisi de multiplier les clins d’œil, déclinant sa gamme en modèles hybrides très différents : l'usage n'est pas le même selon que l'on traîne avec un X100, un X Pro ou un XT...

Personnellement, j'ai essentiellement craqué sur le XT-1 pour des raisons de budget.

Le XT-2 venait de sortir et avait donc tiré les prix du XT-1 vers le bas. Et les XT-10 et XT-20 plus abordables n'avaient pas à mes yeux tout à fait le même charme...

Le XT-1 comme les autres XT est donc un hybride : il a le goût et la couleur du réflex, mais peut-être pas toute la saveur !

Pour cadrer et shooter avec son capteur APS-C de 16,3 M de pixels, on peut se servir de l'écran orientable au dos, ou bien de son viseur électronique, plutôt bluffant pour qui a toujours tourné avec un réflex...

Tropicalisé, le boîtier tient bien en main, avec son revêtement en caoutchouc et son poids confortable (ni trop léger – comme les XT-10 et 20 je trouve... - ni trop lourd).

Et côté design/ergonomie, quel plaisir de jongler avec toutes ces molettes : correction d'expo, vitesse et sensibilité ISO sont directement accessibles, et du coup en manuel, côté réglages, ça va vite, très vite... ! Pour le reste, on peut programmer pas mal de raccourcis mais la fameuse touche « Q » de Fuji permet déjà de gagner aussi du temps.

De base, je tourne avec une optique de 35 mm (x 1,5 du fait de l'APS-C, donc égale à 52,5 mm).

À côté de ça, j'ai craqué pour un fisheye de Samyang en 8 mm (qui devient donc un large grand angle de 12 mm!) dont le rapport qualité/prix me convient parfaitement.

Après il y a plein de gadgets (contrôle à distance en Wifi avec le smartphone, les effets « maison » du constructeur, la simulation d'anciens film Fuji argentiques, etc.), mais rien qu'avec son look et son faible encombrement, il facilite le contact avec les sujets potentiels, redonnant ainsi et par ailleurs une saveur toute particulière lors de séries en photo de rue...