On voit sur des sites comme Lomography que ce boîtier conserve toujours des afficionados... Et j'en fais bien-sûr partie.

Ma trouvaille de fin d'année, dans un dépôt-vente du coin.

Pour info, la tenancière du gourbi en demandait une vingtaine d'euros. Le boîtier était équipé du ZUIKO 50 mm 1 :1.8, et en bonus il y avait aussi le 135 mm 1:3.5 dans son étui !

Je le connaissais de réputation : quand Olympus a sortie sa série numérique hommage (OMD-EM1, EM5 et EM10), pas mal d'auteurs s'étaient épanchés sur leurs souvenirs de jeunesse, argentique au poing... Il faut dire qu'à l'époque, l'EM5 et l'EM10 m'avaient vraiment tapé dans l’œil : je ne pouvais me référer personnellement à l'OM10 que je n'avais alors encore jamais utilisé, mais ces deux numériques au look vintage me faisaient pour ma part penser à mon vieux Nikon FM ou même le Minolta X300 avec lequel j'arpentais le cimetière du Père Lachaise au début de mes années lycée...

À chaud, un détail amusant pour qui ne connaît pas l'engin : arrivé chez moi, j’entreprends de faire connaissance avec cette séduisante antiquité (fabriqué entre 1979 et 1983 au Japon) en le décrassant méticuleusement, puis enfin je lui remets une bonne paire de piles. Et là, un truc me dérange : un bip aigu se fait entendre dans la maison... Pas le bip strident du détecteur de fumée, non, mais plutôt un son hyper discret, un peu façon ultra-son ; le truc dont on arrive pas à trouver l'origine ! On regarde du côté de la télé, on l'éteint, on la rallume, c'est pas ça, l'alarme du frigo (congélo mal fermé, sait-on jamais?), là non plus sa colle pas, etc, tout y passe. Et après avoir retourné tout le salon, ne reste qu'un seul appareil crânant sur son étagère : ce cochon d'OM10... La bague de mise sous tension, située sous la molette de rebobinage du film, possède également une position « check » (testeur de batterie!) : en sélectionnant ce cran, « un signal sonore est audible et la lampe témoin s'allume », dixit le manuel... Et une première pour ma part avec un argentique de cette génération !

Pour le fun, je me suis pris une X-TRA 800 au Monoprix du coin, et j'ai emmené mon nouveau copain en balade, sur une visite de chantier (un vieil hôtel particulier qui sera bientôt rénové à Châtellerault), et pour les fêtes de Noël dans de la famille à Paray-le-Monial... Je vous laisse découvrir quelques scans des tirages, qui ne sont pas sans rappeler quelques souvenirs (sans flash, le grain à 800 ISO est vraiment présent...!)